Quand on plonge dans les eaux chaudes de la Guadeloupe, il n’est pas rare de croiser un groupe de calamars au-dessus d’un herbier ou d’un récif. Mais sur certaines plages comme à Petite-Terre, il arrive que l’on trouve un os de seiche échoué dans le sable… Pourtant, personne ne semble en voir sous l’eau. Alors, calamar ou seiche en Guadeloupe ? Qui est qui ? Plongeons dans les profondeurs de la biologie marine pour démêler tout ça.
Le calamar des récifs, vedette des plongées en Guadeloupe
En Guadeloupe, l’espèce la plus fréquemment observée est le calamar des récifs, Sepioteuthis sepioidea. Il évolue en petits groupes, souvent au-dessus des herbiers ou près des formations coralliennes. Rapide, curieux et très joueur, il est capable de changer instantanément de couleur pour communiquer avec ses congénères ou se camoufler.
Quelques caractéristiques clés :
Corps allongé et fuselé, très hydrodynamique.
Deux longues nageoires qui courent sur presque tout le corps.
8 bras + 2 longs tentacules pour capturer ses proies.
Il possède une plume interne (structure souple) au lieu d’un os.
Ce calamar est l’un des céphalopodes les plus emblématiques de nos sites de plongée autour de Port-Louis, au coeur du Parc national de Guadeloupe, visibles aussi bien sur des sites pour les débutants que pour les plongeurs confirmés.
Et la seiche alors en Guadeloupe ? Plus discrète, mais bien réelle…
Contrairement au calamar, la seiche est rarement observée en plongée en Guadeloupe. Pourtant, elle appartient à la même grande famille des céphalopodes. On la reconnaît à sa forme plus aplatie, sa nage plus lente et surtout, à la présence d’un os calcaire interne, appelé os de seiche.
Ce qui la distingue :
Corps ovale et aplati, nageoires ondulantes de chaque côté.
8 bras + 2 tentacules rétractiles.
Camouflage très évolué, y compris changement de texture.
Présente un os rigide flottant, souvent retrouvé échoué.
Les seiches vivent en général sur les fonds sableux ou vaseux, parfois plus profonds, ce qui les rend moins accessibles à la plongée loisir. Certaines espèces tropicales sont présentes dans la Caraïbe, mais leur discrétion les rend quasi invisibles… sauf quand la mer dépose leur squelette sur le rivage.
Mais alors, que font ces os de seiche sur les plages ?
C’est là que l’intrigue se corse ! À Petite-Terre, mais aussi ailleurs en Guadeloupe, il est fréquent de tomber sur des os de seiche échoués sur le sable. Ce phénomène s’explique par plusieurs facteurs :
Certaines seiches tropicales vivent en eaux profondes, mais ne sont pas souvent observées en plongée.
Leur os flottant peut dériver sur de longues distances, poussé par les courants marins.
Dans de rares cas, des os peuvent même avoir été amenés indirectement par l’humain ou les oiseaux.
C’est donc un mystère partiellement résolu, mais qui montre à quel point le monde marin cache encore bien des secrets sous la surface.
Le mot de SeacretDive
Chez SeacretDive, nous aimons éveiller la curiosité de nos plongeurs. Lors de nos explorations à Port-Louis, nous rencontrons souvent le calamar des récifs, et c’est toujours un moment magique de les voir nager en formation ou vous observer de leurs grands yeux expressifs. Quant à la seiche, elle reste la grande discrète, dont les rares indices émergent parfois… sur une plage de sable blanc.
Voilà, maintenant vous savez comment différencier le calamar de la seiche en Guadeloupe, et vous pourrez vous-même répondre si on vous pose la question calamar ou seiche en Guadeloupe ?
Envie de découvrir le monde des céphalopodes ?
Rejoignez-nous pour une plongée naturaliste ou une exploration sous-marine à la découverte des espèces marines fascinantes de Guadeloupe. Que vous soyez photographe, biologiste amateur ou simple amoureux de la mer, vous ne verrez plus les calamars ou seiches en Guadeloupe de la même façon !
